28 OCT 2005

----

genre de déclaration de Charlie qd yavait une musique quelconque qui passait

Stanley "Riggs" Furlington à la basse!

(j'ai inventé le nom. Lui, qui savait les choses du jazz, j'ignore s'il disait n'importe quoi ou pas)

tiens, au fait, il m'a dit que son choix de "Charlie Schlingo" venait de Charlie Mingus, et de schlinguer, et aussi de Charlie Parker, et ptet aussi d'autres trucs que comme un con j'ai oubliés.

 

des fois, sans raison apparente, il blurtait un truc du genre (j'invente encore le nom, car il me fait marrer)

"Hi. My name is Lassiter. Lemuel B Lassiter"

--

j'ai passé une bonne soirée au Nant avec Charlie à gueuler des slogans politiques de ce genre:

 

"à bas la france! vive le saint empire romain germanique!"

"pour une france allemande, dans une europe nazie!"

"vive l'anarcho-syndicalisme de droite!"

 

 

23 AOUT 2005

vannes des 80ies:

 

C'est Charlie Schlingo, d'après lui, qui a créé et lancé l'expression: "te fais pas chier la bite".
Et, au privé, d'user de l'antienne suivante, par plus soutenue, nul n'en disconvienne :
"on va pas s'faire chier l'système bital !".


Putain, quel gros vocabulaire de marin! en écrivant ces trucs, j'ai l'impression de parler de Popeye, pas de qqun de normal du vrai monde réel !

D'ailleurs, ça me faisait tout le temps marrer quand Charlie me disait "demain, je vais voir ma grand-mère".

C'était vrai, ok, il avait bien sa grand-mère maternelle, (Mme Tamé, à Paris). Mais pour moi, c'était comme si Ribouldingue me disait qu'il allait rendre une petite visite de politesse à Grand-mère Donald. Impossible de percevoir Charlie comme un mec normal, désolé Charlie ! Je sais pertinemment que ca le faisait chier, cette distorsion, parce qu'un jour, il m'a dit, furax,

-"putain, tu sais ce que j'ai entendu? Un connard qui disait de moi "charlie schlingo, il vit dans un monde de bandes dessinées". Tu te rends compte de la connerie !!?"

-euh, oui, t'as raison charlie,

qu'j'y ai dit. Je me suis retenu de le contrarier par peur qu'il puisse plus me saquer, on se connaissait pas assez et j'avais le syndrome du fan.
20 ans plus tard, je pense toujours que ce mec avait raison : "charlie schlingo, il vit dans un monde de bandes dessinées". Même mort. Même "trapped in a world he never made" (Howard The Duck.)

 

 

C'est vrai que je n'entendais que lui dire
"te fais pas chier la bite"
dans les 80ies.

Depuis, J'ai entendu en 2005 un de mes contacts au taf me dire dans un coup de fil professionnel "te fais pas chier le sexe pour ça"

 

--

Rue Muller : "t'es pour, ou contre, la torture, toi ?"

--

A la librairie Chevaline :

"Il serait pas content, hein, si il savait qu'on se murge la gueule, hein, Le Diable !"

 


Sa chanson, jamais jouée avec des instruments, mais qu'il chantait souvent :

"No limits !
Je mange mes chaussettes!
No limits."

ah, maintenant je me souviens de la suite que je lui avais trouvée, à sa demande, et qui l'avait fait vachement marrer (soit car elle est drôle, soit car ses neurones étaient remplacés par du caca)

"no limits !
J'entérine mes chaussettes!
No limits,
Dûment paraphées par qui de droit !"

on voulait la finir pour en faire une chanson à la silver que personne ne jouerait, mais qu'on aurait entonné à l'entour.


15 AOUT 2005

Les qq vannes dont je me souviens lors d'une soirée géniale vers 2000, au bar portugais du bon XVIIeme, où Charlie Schlingo habitait, on était 4 avec Stéphane et Dirty Henry. Vannes de nous 4 mélangés dans la bière

C: J'aime ma femme. Jamais je ne la tromperais profondément.

--

C: Malgré tout, j'ai encore ce charme.

T: Ce charme de la dépendance aux anti-inflammmatoires

--

T: Messieurs, je lève mon verre à l'Anschluss!

--

C: Victor Hugo disait "Insensé qui croit qu'il n'est pas moi"

--

T: Maître Sacha Guitry a eu un jour ce délicieux trait d'esprit. Il a dit : "Bonjour, ca va?"


rien a voir, mais Dirty Henri, alias joko, a un jour dit au Prof Choron :

"toi, sur ta tombe, il faudra marquer "merde à celui qui lelit"

Super.

C'est comme WC Fields, qui a fait mettre sur sa tombe "I'm better off here than in Philadelphia"


JUILLET 2005

Charlie Schlingo :voulait faire un journal nommé "L'étoilette", ya longtemps

j'aurais bien vu ca en kiosque "l'étoilette - la revue des starlettes", ca le faisait marrer

le titre final a été l'illustre "Paris Golade", avec Marc Bruckert, de Le Village


[S. Rosse : ] A propos de "l'étoilette- la revue des starlettes".
Ce qui le faisait marrer c'était d'envisager la situation où un lecteur
demanderait le journal au libraire: "L'étoilette s'il vous plait"

--

et il voulait faire aussi un canard pour ados après Grodada, mais aucun titre en vue...

un jour, une nana a dit par erreur "Grosse Patate" pour Grodada Charlie Schlingo Stéphane et moi avons éclaté de rire Grosse Patate aurait été un très sérieux candidat pour un canard d'ado !

--
message sur mon répondeur (sur un ton gêné, embarassé):

"allo, c'est Charlie Schlingo. Euh...
est-ce que tu pourrais me préter du Chocapic ? "
---

Un jour vers 1995, Charlie Schlingo créa Le Mouvement de La Nouvelle Poésie. C'était un mouvement culturel ancré au café du St Jean, a Abesses, pour copier toutes les nouvelles littérature, nouvelle droite, nouvelle culture, nouvelle whatever, etc, qui l'irritaient à mort

ya eu plein de poemes, fait par plein de gens dont Charlie Schlingo, mais ils étaient tous sur des sous-bocks de bière et on a tout perdu.
snif

moi je me souviens que de deux poemes:

Nouvelle poésie
[Charlie Schlingo]

Qu'une clarté infinie
Illumine l'azur
Que de mille foyers
s'embrasent mes chaussures

 

Nouvelle poésie
[Stéphane Rosse devant la porte du StJean]

Femmes !
Vous êtes belles
Et je cours à la Sacem
Pour chanter que je vous aime

-----

citation de Charlie au bistrot:


"j'ai envie de me suicider, mais j'ai pas le temps"

 

------
Charlie Schlingo m'avait fort fait rire avec ses publications comiques. Alors je lui ai montré ma seule publication (dans l'obscurissime journal Le Mérou)

Poème Scientifiquement Objectif
[Thomas Valere]

Un soir, je m'en irai
Dans l'aub' encor glaciale (1)
Et les vents fouetteront
Mes narines nasales
J'irai,
Gesticulant comme un mandat damné (2),
Maudissant,
De mes pieds les funestes sandales

(1) licence poétique
(2)c'est nous qui soulignons ici
------

Le poème avait vachement plu a Charlie Schlingo, alors je lui avais demandé si il valait mieux mettre "narines faciales " ou "narines nasales". Il a réfléchi. Puis est parti. Puis il m'a piqué l'expression pour une des chansons de Silver. Merci, ca fait toujours plaisir à un fan.

---

A l'expo des vaches, vers Filles du Calvaire, à Paris, en 1998,
y'avait des meussieu-dames culturel chics sur le balcon,
qui faisaient un discours pro-pan-Parisiannisme,
et en bas, sur le parreterre de la salle, plein de monde venu voir l'expo, dont Charlie Schlingo

Il était très saoul, et semblait peu conscient du discours en cours, quand tout à coup, il a tendu le poing vers le balcon et a crié super fort

"vous subvertissez le mensonge dominant !!"

ca a jeté un vieux froid, et j'étais bien mort de rire, même des années après

(le plagiaire! ca faisait partie de la préface de Frank & Golo pour son album "désiré Gogueneau est un vilain")

Moins mort de rire quand j'ai du le ramener en métro chez lui, avec Coco, car même pour deux, il pesait super lourd

---

une nuit au Martial à Pigalle, années 80

il parle avec la barmaid (Zaza, c'était toi?)
en plein milieu d'une phrase, il vomit sur le bar
il s'essuie de sa manche
et continue sa phrase et toute la conversation comme si de rien n'était

--
une nuit au Martial à Pigalle, années 80

une productrice (de je sais plus quoi) avec qui il avait rdv arrive
il est au bar
elle arrive à sa hauteur
il gerbe
le vomi est partout, et collé à ses grosses moustaches
il fait réellement comme si de rien n'était et lui dit
"salut poupée ! J'te fais pas la bise, j'ai la grippe"

---

 

mais jetons un voile pudique sur sa gerbe

nous sommes d'ailleurs allés jeter une dernière gerbe sur sa bière, au cimetière d'Argenteuil de la rue Rochefort.

Le pire c'est que depuis qu'il est chocolaté, ya ces affiches partout dans Paris (aout 2005) :

 

 


 

Textes © leurs auteurs respectifs
Images © propriétaires des originaux
Webmaster = Grosagro